Femme pirate ? Ou femme corsaire ? ou femme flibustier ?

• Les pirates existent depuis que l''homme navigue.
Forbans sans foi ni lois que celles de la piraterie, ils pillent et rançonnent les navires marchands sur tous les océans. Foin de la disparité dans la profession où les femmes sont rares mais pas moins cruelles. Ainsi la pirate française Charlotte de Berry ou la chinoise Ching Shih, ex prostituée enlevée par un pirate qui en tomba amoureux et lui enseigna les ficelles du métier. La belle, surnommée "la terreur de la Chine du sud" commandait une flotte de 400 navires !
Pour les pirates capturés, une seule sanction : la potence !

• Le corsaire n'est ni plus ni moins qu'un mercenaire des mers, agissant pour le compte de riches particuliers mais le plus souvent pour le souverain d'un état. Dans un cas comme dans l'autre, des lettres de marque attestent qu'il agit pour eux. Le corsaire ne peut s'attaquer qu'aux navires de pays ennemis.

Si il est pris, sur présentation de ces lettres de marque, un corsaire sera considéré comme prisonnier de guerre et échappe à infamante pendaison.
Si Robert Surcouf est un des plus célèbre corsaire français, on compte bien moins de femmes ! Seulement 3 femmes officiellement recensées : les françaises Julienne David et Jeanne de Belleville (au service de l'Angleterre) et une suédoise Ingela Gathenhielm.

• Le flibustier est un peu des deux ! Marins exilés dans les Antilles pour fuir les guerres ou les persécutions religieuses, ils étaient originaires des 3 grandes puissances : la France, l'Angleterre et les Pays Bas qui avaient un ennemi commun, la puissante Espagne et sa flotte puissante qui ramenait les richesses du Nouveau Monde.
Ces aventuriers qui n'agissaient que dans les Antilles contre les navires espagnols et portugais arrangeaient bien les intérêts de ces trois grandes puissances. Jacquotte Delahaye et Anne Dieu-le-Veut furent de la flibuste.

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